Nasser, du Lucullus, a fêté ses soixante ans

Chaude ambiance, le 20 décembre au Lucullus. Nasser, le maître des lieux, fêtait ses soixante ans avec ses enfants et des amis parmi lesquels Lou-Mary, chante

Anniversaire de Nasser, du Lucullus. 20 décembre 2012. Amiens. Avec notamment de gauche à droite : Christian, metteur en scène, Lou-Mary, le fils de Nasser, la fille de Nasser, Nasser, Didier Cardon, un copain de Nasser, Patrick Poitevin, la compagne de Didier Cardon. 20 décembre 2012.

use-comédienne et son compagnon, Christian, metteur en scène, Didier Cardon, vice-président du Conseil régional chargé de la formation professionnelle, de l’emploi, du commerce et de l’artisanat (et madame), Patrick Poitevin-Duquesne, écrivain, notamment nouvelliste de notre journal, etc. Des musiciens amis se sont succédé et se sont adonnés à des bœufs tourbillonnants. Lou-Mary (qui se produira le samedi12janvier, à 21heures, au Lucullus dans le cadre de son spectacle autour de Gainsbourg-Birkin) a chanté plusieurs chansons dont, émotions pour votre serviteur, «Tes yeux sur mon tulle» que je lui avais écrite, en novembre2005, le soir de notre rencontre… au Lucullus. Le temps passe, impitoyable, mais on lui tire la langue, au temps car son pouvoir est limité: il n’efface que les mauvais souvenirs. Les bons, on les garde dans un petit coffret tout au fond de nos cœurs. En dehors du Lucullus, j’ai beaucoup fréquenté le Gaumont d’Amiens, ces derniers temps. L’adorable Lys est même parvenue à me faire apprécier la danse, art avec lequel je me croyais définitivement brouillé. Ainsi, avons-nous savouré la diffusion en direct depuis le Nederlands dans Theater (NDT) de la soirée Sol Leon et Paul Lightfoot. Danse contemporaine? Il paraît qu’on appelle ça comme ça.L’art contemporain, habituellement, me parle peu. Mais là, je dois avouer que je suis allé de surprise en surprise tant par l’écriture des ballets, leur côté déjanté, les grimaces, la grâce évidente et la poésie urbaine, constante. Adoré également deux films: Ernest et Célestine, épatant par ses messages de fraternité, d’appel à la tolérance, toutes ces valeurs qu’on nous sert trop souvent avec la guimauve de la démagogie et qui, ici, sont subtilement distillées dans nos esprits par une œuvre forte, toute en nuances. Et Les lignes de Wellington, au cinéma Orson Welles, de la Maison de la culture d’Amiens. Ce film m’a révélé un événement historique que je ne connaissais point: les troupes napoléoniennes, commandées par Massena qui affrontent celles, portugaises et anglaises, placées sous la houlette de Wellington. Une sublime réalisation de Valeria Sarmiento.

Dimanche 30 décembre 2012